Refusant jusque-là, la qualité d’agir du Réseau des organisations libres de la société civile pour la bonne gouvernance au Gabon (ROLBG), Perenco va devoir respecter sa mise en examen obtenue en 2021 par cet organisme de la société civile.
S’intéressant sur les actes de pollution à Etimboué, dans la province de l’Ogooué Maritime par la société Perenco, le Réseau des organisations libres de la société civile pour la bonne gouvernance au Gabon (ROLBG), avait entamé une procédure judiciaire contre l’entreprise. Mais jusque-là, l’entité avait toujours refusé la qualité d’agir de l’organisation de la société civile. Son conseil vient d’annoncer le contraire.
En effet, le 26 avril dernier, la Cour d’appel de Port-Gentil a infirmé toutes les dispositions de l’ordonnance du juge des référés du Tribunal de la capitale économique du Gabon. Dans le cadre de ce dossier, par cette décision, la cour d’appel reconnaît en l’organisation de la société civile sa qualité d’agir.
Une décision qui réjouit cette organisation que dirige Georges Mpaga, dont le conseil, a souligné qu’elle consacre « la résolution de la société civile à lutter contre les effets désastreux de la pollution dont est responsable la société Perenco Gabon». Pour le membre de la société, il s’agit d’une « reconnaissance symbolique pour la société civile, car elle intervient au moment où les activités de pollution de Perenco Gabon sont de plus en plus importantes, malgré les procédures engagées contre elle».
Malgré cette victoire, l’organisation compte aller plus loin dans cet engagement, qui «ne (doit) ménager aucun effort pour que justice soit rendue dans l’intérêt des populations».
Perenco, avait été inculpée et mise en examen le 16 juillet 2021 par le Tribunal de Port Gentil.