Ayant fait du rachat de l’immeuble appartenant à l’ancien SNBG l’origine d’un mouvement de grève et d’une coupure des services de la SEEG, le Syntee+ a finalement eu gain de cause. La direction générale de la Société d’Energie et d’eau du Gabon a procédé à l’annulation pure et simple de cette opération de rachat.
La société d’énergie et d’eau du Gabon ne procédera plus au achat de l’immeuble abritant l’ancien siège de la SNBG au centre ville. La décision a été prise, le vendredi 04 mars dernier, à l’occasion d’un conseil d’administration.
Faut-il le rappeler, suite au début de l’opération du rachat de l’immeuble à plus 8 milliards, le personnel de la SEEG était monté au créneau pour fustiger cet acte. Pour les agents, cet achat ne pouvait avoir lieu, au moment où leur entreprise connait une trésorerie morose. Et au moment où, la SEEG n’arrive pas à satisfaire les besoins des usagers, faute de matériel adéquat. Le Syntee + avait menacé d’entrée en grève au cas où la direction finalisait cette opération.
Mais pour la direction de la SEEG, l’achat de cet immeuble avait pour objectif: l’implantation des services de l’entreprise, dont les départements stratégiques opérationnels et la direction commerciale, entre autres.
Pour le Syntee+, il y a d’autres priorités, que l’achat d’un immeuble qui ne répond plus aux normes. Le Syntee+, pense par exemple, à l’implantation des agences à Akanda et dans d’autres villes du pays.
« Le conseil d’administration a fait preuve de responsabilité. Nous pensons que pour le moment, nous avons d’autres priorités que l’achat d’un bâtiment. Cet argent peut être investi dans l’achat des équipements indispensables pour ravitailler l’intérieur du pays » , a indiqué René M’mbenguet Malat, porte-parole du SYNTEE,