Réuni ce jeudi 3 mars 2022, sous la Présidence du Patriote Alexandre BARRO CHAMBRIER, le Conseil Exécutif du RPM, après avoir examiné les conditions de mise sous mandat de dépôt de Jean Rémi YAMA Président de Dynamique unitaire, a rendu publique la position ci-après :
Le Dimanche 27 février 2022, Jean Rémy YAMA, Président de la centrale syndicale Dynamique Unitaire, a été interpellé à l’aéroport international Léon MBA de Libreville par des agents de la Direction Générale des Contre-Ingérences et de la Sécurité militaire, encore appelé B2, alors qu’il s’apprêtait à prendre un vol à destination de Dakar pour y subir des soins médicaux.
Gardé à vue pendant 48 heures, il a été déféré au tribunal et mis sous mandat de dépôt à la prison centrale de Libreville pour, soi-disant, escroquerie et abus de confiance, dans le cadre de l’affaire SCI Serpentin qui l’oppose à certains de ses collègues enseignants du Supérieur.
Le RPM s’étonne que l’intéressé ait été interpellé au moment de prendre l’avion, alors que rien n’indiquait qu’il avait l’intention de se soustraire à la justice.
Par ailleurs, le RPM s’étonne également qu’il soit de nouveau poursuivi pour les mêmes faits, dans une affaire déjà classée sans suite par le même tribunal.
Le RPM constate que Jean Rémy YAMA fait régulièrement l’objet de harcèlements, d’arrestations et de détentions arbitraires, dans le but inavoué d’entraver son action syndicale.
Cette pratique, de plus en plus récurrente, est de nature à créer un climat de terreur qui porte atteinte à la paix sociale dans notre pays.
Le RPM s’insurge, par conséquent, contre les privations de liberté dont il est l’objet alors que la détention, selon les termes de la loi, constitue une option à l’égard d’un prévenu qui n’offre pas de garantie de se présenter devant la justice.
Compte tenu de ce qui précède, le Rassemblement pour la Patrie et la Modernité condamne énergiquement cette énième arrestation arbitraire contre un leader syndical totalement dévoué à la défense des intérêts des travailleurs.
C’est pourquoi, le RPM exige la libération immédiate et sans condition de Jean Rémy YAMA, dont la place se trouve auprès de ses médecins traitants que dans une sinistre cellule de la prison centrale de Libreville.
Dès lors, le RPM tient pour responsable le pouvoir en place, en cas d’aggravation de l’état de santé de l’intéressé.
Fait à Libreville, le 03 mars 2022
Le Secrétaire Exécutif
Faustin Laurent BILIE BI ESSONE