Plusieurs comparutions étaient pourtant programmées le lundi 21, et ce, jusqu’au 28 mars prochain, notamment des détenus de l’opération Scorpion. Mais ces audiences ont été renvoyées du fait de la grève des avocats. Actuellement en prison, pour une affaire d’escroquerie et d’abus de confiance, les avocats qui dénoncent un non-respect de la procédure, exigent la libération de leur confrère, Me Irénée Mezui Mba.
Patrichi Tanasa Mbadinga, Ike Ngouoni et Renaud Allogho Akoue, invités à comparaître le lundi 21, le 24 et 28 mars, devant la cours criminelle spéciales, ces derniers vont rester dans leurs cellules à la prison centrale de Libreville, alors que leurs audiences n’auront pas lieu.
Une situation née de la grève menée actuellement par le barreau du Gabon. En effet, exigeant la libération de leur confrère Irénée Mezui Mba, actuellement en détention à la maison d’arrêt de Port Gentil pour une affaire d’escroquerie et d’abus de confiance, les avocats avaient menacé de déserter les salles d’audience jusqu’à nouvel ordre.
Il faut dire que les procès de détenus étaient prévus pour les 21, 24 et 28 mars. Poursuivis dans le cadre de l’opération Scorpion, ces derniers sont accusés de détournement de fonds publics, complicité de détournement de fonds publics, usages de faux et blanchiment de capitaux. En plus du détournement de fonds publics et blanchiment de capitaux. Mais aussi de concussion et usages de faux.
