Offusqués par l’attitude de la tutelle qui refuse de payer leurs vacations, entre autres, les agents de l’Agence nationale de la formation professionnelle ont entamé une grève ce mercredi matin, au centre Basile Ondibma, situé à la zone industrielle d’Oloumi, dans le cinquième arrondissement de Libreville.
La sérénité n’est plus d’actualité au ministère de la Formation professionnelle, où la majorité des agents ont décidé, à l’issue d’une rencontre, d’entamer un mouvement de grève au Centre national Basile Ondimba. Un mouvement de grève qui devrait être suivi dans tous les centres du pays. Raison de cette situation, le refus des autorités de l’Agence nationale de la formation professionnelle de payer les vacations des agents.
Outre les vacations, les agents exigent également le renouvellement et le renforcement des équipements devenus obsolètes. De même qu’ils demandent le départ des équipes actuelles, qui sont, selon les agents, « à l’origine du pourrissement » qui prévaut.
Autres points qui fâchent, le retard sur la mise en place de la commission d’affectation et mutation des agents aussi bien à l’agence que dans les centres de formation, ainsi que la mise en place d’un conseil d’administration de l’ANFEP. « Il est question pour nous, aussi, de demander l’application, des recommandations de la commission ad –hoc », a expliqué un agent.
Durant le mouvement de grève, indiquent les agents, il n’y aura pas de cours dans les différents centres de formations. Le personnel appelle la direction de l’Agence nationale de la formation professionnelle de tout mettre en œuvre pour remédier à la situation. Sinon, c’est l’enlisement.
Il faut dire que cette grève intervient, au moment où le ministère de la formation professionnelle à un nouveau patron, Raphaël Ngazouzé, nommé membre du gouvernement le 08 mars dernier.
