Le dossier du paiement des droits légaux aux agents de l’ex-Haute Autorité demeure au point mort deux (2) ans après avoir été examiné par les services compétents du ministère de l’Economie, via un liquidateur nommé à cet effet.
Alors que les choses semblaient s’acheminer vers un dénouement heureux de la situation, c’est-à dire le paiement effectif des droits légaux, voilà qu’un flou artistique vient ruiner les espoirs du bureau du collectif élu pour le suivi de ce dossier. De nombreux vas et viens chez le liquidateur ne semblent pas concourir au règlement de la question qui demeure pendante sur toutes les lèvres aux aéroports du pays, et ce, malgré les assurances du liquidateur. Les agents continuent de piaffer d’impatience de rentrer dans leurs droits.
Conséquence, dans les aéroports du Gabon où ils exercent sous le cadre de la nouvelle structure, notamment l’Office national de sûreté et de facilitation des aéroports du Gabon, ces agents attendraient désormais passer à la vitesse supérieure pour réclamer le paiement, sans délai de leurs droits si rien n’est fait jusque-là.
Dans un passé récent, à ce qu’il paraît, l’administration du Budget semblait mettre en évidence le fait de l’indisponibilité des liquidités. Or, l’exercice budgétaire 2022 prévoit une enveloppe, dédiée au paiement des droits légaux aux déflatés des structures étatiques définitivement fermées, plus importante que celle de l’exercice 2021,.
Comment alors expliquer, dans un tel contexte, que les destinataires de ces fonds demeurent indéfiniment dans l’attente de la perception de leurs droits légaux ? Le commun des mortels devrait-il s’accommoder à la réalité selon laquelle, pour espérer obtenir ses droits au Gabon, « il faille absolument un rapport de force avec les gouvernants? » Autant de questions que seuls les gouvernants peuvent apporter des réponses appropriées.