En plus des impayés de salaires devenus récurrents, résultat d’une gestion opaque des finances par la direction générale, le personnel médical d’El Rapha dénonce également les mauvaises conditions de travail et l’absence de matériel adéquat.
El Rapha va-t-elle mettre la clé sous le paillasson ? C’est la question que se posent certains agents de cette structure. Si une partie du personnel médical de la structure reste optimiste quant à la survie de la polyclinique créée par feue Edith Lucie Bongo Ondimba, n’empêche qu’ils ruminent dans les couloirs, leur colère quant à la mauvaise gestion de cette structure. « Au mois d’avril prochain, nous allons comptabiliser quatre mois sans salaires », dénonce une infirmière. Malgré cette situation connue par peu, « nous continuons à venir au travail », continue notre interlocuteur. Quand un autre agent dénonce : « Cela fait près de 10 ans que je travaille ici, nous étions payé à partir du 28 du mois, puis le 31 et maintenant le 05. Mais depuis quelque temps, les arriérés de salaire sont devenus récurrents ».
Gestion scabreuse
Pourtant, selon nos sources, la clinique ne cesse d’accueillir du monde et à appliquer des prix jugés très élevés par les patients. Il faut dire que les responsables font dans la gestion opaque de la structure. Les agents indiquent qu’il y a quelque temps « pendant que nous comptabilisions quatre mois d’arriérés de salaires, pour y remédier, la direction avait payé lesdits arriérés, mais depuis lors plus rien. Et aucun mot n’est adressé au personnel pour expliquer la situation ».
Selon des sources, certains responsables (membres de la famille) de la structure ont injecté les moyens pour sortir la structure de cette situation, mais face à la gestion scabreuse des ressources financières par ladite direction, ces derniers ont préféré ne plus rien faire. Conséquence : les agents ne savent plus à quelle porte frapper.
