En grève, le personnel soignant du Centre hospitalier universitaire de Libreville a déserté son lieu de travail. N’appréciant pas cette attitude et pour y mettre fin, la direction a instauré un système de pointage.
Marie-Thérèse Vane, va-t-elle se mettre à dos le personnel soignant du Centre hospitalier universitaire de Libreville ? Ayant constaté un trop fort d’absents dans cette structure médicale, la patronne des lieux vient d’instaurer un système de pointage. L’ordre a donc été donné par Marie-Thérèse Vane, à la direction des ressources humaines de veiller à cette décision. « Il ne saurait être question de tolérer une telle liberté, aussi bien pour les agents payés sur fonds propres que pour le personnel pris en charge par la Solde, dont les salaires sont régulièrement versés à ce jour, quoiqu’avec un léger retard », a affirmé la directrice générale du CHUL.
Faut-il le rappeler, le personnel soignant du Centre hospitalier de Libreville, réclame plusieurs mois de primes. Pour la direction générale, cette grève est illégale. Au cours d’une récente réunion avec les syndicats, SYMEFOGA, du SYNAPS, de l’UPSA et du SYNAMONPS, la direction avait justifié cette situation par une tension de trésorerie devenue récurrente. À ce jour, « les arriérés des primes dites de quote-part, adossées aux ristournes de la CNAMGS, culminent même jusqu’à quinze mois cumulés sur les exercices 2020 et 2021 » dénoncent les agents.