Ayant relayé, dans ses colonnes, les aveux mensongers attribués à l’ex aide de camp de Brice Laccruche Alihanga, Joanis Kongo, Jeune Afrique participerait-il ainsi à la campagne de dénigrement orchestrée contre l’ancien directeur de Cabinet du Chef de l’Etat pour l’enfoncer un peu plus ? A ce qu’il semble, Me Cédric Maguisset répondrait par l’affirmative, en dénonçant la perversion de la réalité qui s’inscrit, selon lui, dans un triste élan complotiste.
Actuellement en détention à la prison centrale de Libreville, comme son ex patron, l’ex-directeur de cabinet d’Ali Bongo, Joanis Kongo, a été accusé d’avoir fait des aveux qui enfonceraient encore un peu plus Brice Laccruche Alihanga, en détention dans le cadre de l’opération ‘’Scorpion’’. C’est l’Hebdomadaire Jeune Afrique qui a annoncé dans ces colonnes que l’homme de mains de BLA serait passé à table lors d’une audition faite par les magistrats. Selon Jeune Afrique, Joanis Kongo, avait fait état d’un « vaste système clientéliste bâti au profit de l’ex-directeur de cabinet du président Ali Bongo Ondimba». Toute chose, conclu l’Hebdomadaire, qui aurait fragilisé l’ex-directeur de cabinet. Des accusations et des informations que rejettent catégoriquement l’ex aide de camp.
Dans un communiqué devenu viral sur la toile, dont l’auteur n’est autre que Me Cédric Maguisset, avocat de l’ancien aide de camp du DCPR, son client « fustige avec la plus grande énergie de tels propos mensongers qui mettent en disgrâce le noble métier de journaliste et qui, malheureusement, n’honorent pas la signature de leur auteur ».
Lequel avocat regrette que « cette perversion de la réalité s’inscrit dans un triste élan complotiste visant à le jeter à la vindicte populaire à quelques jours de l’intervention du délibéré de son affaire, ce qui serait de nature à influer sur la décision à intervenir. En dépit de cette cabale, mon client réitère sa confiance en la justice gabonaise dont il est persuadé qu’elle est à équidistance de la politique».
