La cérémonie, une messe à la Cathédrale Sainte-Marie le week-end écoulé, dont les agents espéraient festive, a été plutôt un souvenir pour les mémoires des 110 agents décédés et qui n’ont pas touché le moindre kopeck de leurs droits légaux.
Ce lundi 7 février 2022, la radio panafricaine, la célèbre Africa N°1, aujourd’hui fermée et dont le siège régulièrement vandalisé, célèbre malgré tout, ses 41 bougies. Pour immortaliser cet événement qui aurait pu être un moment de réjouissance, les ex agents, aujourd’hui regroupé en association, ont organisé une messe en mémoires de leurs collègues disparus.
C’était le week-end écoulé à la Cathédrale Sainte-Marie. Ce sont au total 110 agents, partis très tôt. Beaucoup pour des raisons de maladie et se trouvant fans une situation de précarité causée par plusieurs mois d’arriérés de salaire. Et des droits légaux, jusqu’à ce jour non payé.
Face aux difficultés rencontrées par ces ex, agents, suite à la fermeture du média, une association a été mise en place. Elle a pour président, Ghislain Etoughé. Son ambition, mettre en place une caisse de secours pour venir en aide aux anciens agents en détresse. Elle a été mise sur pied lors du décès d’une autre icône de la radio, Patrick Nguema Ndong, décédé fin 2021. « Pour lancer les activités de cette association, nous avons voulu commencer par cette messe hommage à ceux qui nous ont précédés dans l’au-delà. C’est un hommage mérité, et nous estimons qu’ils le méritent. Ils ont su faire de cette radio la troisième radio du monde », a expliqué Ghislain Etoughé.
Pour Rappel, Africa N°1 a été créée 1981 par les Etats gabonais et Libyen. Ainsi que des investisseurs français. Elle a cessé d’émettre en 2019.
