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Immigration : le Gabon, toujours considéré comme un eldorado ?

La question mérite son pesant d’or, au regard du nombre croissant d’immigrés clandestins appréhendés dans les côtes et frontières du Gabon. Des étrangers, pour la plupart de l’Afrique de l’ouest, venus au Gabon de manière clandestine à la recherche d’un mieux vivre.

 Alors que les Gabonais eux-mêmes, tirent le diable par la queue, du fait d’un chômage endémique, une situation économique désastreuse et d’une mauvaise politique entrepreneuriale, des compatriotes étrangers, notamment de l’Afrique de l’Ouest, cherchent toujours par tous les moyens, à entrer au Gabon. Un pays toujours considéré comme un eldorado, au point de braver tous les obstacles pour y arriver.

Ainsi, depuis quelques temps,  les débarcadères de Bambouchine, d’Ambowé et de Bikélé enregistrent l’arrivée de nombreux hommes, femmes et enfants venus en pirogue à des heures induits de la nuit et fondent dans la nature. Chose curieuse, ces arrivées massives d’immigrés clandestins  semblent  être  coordonnées par certains éléments des forces de sécurité et de défense.

Selon certaines indiscrétions, ces éléments de forces de l’ordre ont pour habitude de  les escorter  pour des destinations inconnues. Facilitant ainsi  l’entrée de ces dos mouillés sur le territoire national.  Un jeune homme, rencontré au débarcadère de Bambouchine,  confie:  » dernièrement, alors que je veillais aux alentours de 3h00′, j’ai vu débarquer une pirogue pleine de gens. Quelques minutes après deux camions des forces de sécurité sont venus les prendre et ils les ont emmené « . Pour une large opinion, ce témoignage glaçant laisse croire qu’il y aurait une implication de certains gradés de nos forces de sécurité et de défense derrière ce business lucratif de l’immigration clandestine dans le pays.

Fort de ce qui précède, l’on est en droit de donner du crédit à une rumeur, qui estime que la population ouest-africaine au Gabon tutoierait les quatre millions d’âmes. Il y a donc lieu de s’inquiéter de la fréquence des arrivées de ces immigrés, surtout lorsque dans la hiérarchie des forces de défense et de sécurité certains en font une entreprise.

 

 

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