Interpellé à l’aéroport de Libreville le dimanche 27 février dernier, alors qu’il tentait de se rendre au Sénégal pour des raisons médicales, Jean Rémy Yama se trouve actuellement à la Direction générale de la Contre ingérence et de la sécurité militaire. Contre cette arrestation, plusieurs organisations de la société civile, dont la plate forme Tournons-la-page, exigent, la libération sans délai du leader syndical.
Jean Rémy Yama est à nouveau sous les projecteurs. En effet, le leader de Dynamique Unitaire a été interpellé à l’aéroport de Libreville, alors qu’il devait se rendre pour des raisons médicales au Sénégal. Depuis cette annonce, ses amis de la société civile, et même des politiques sont montés au créneau pour fustiger cette arrestation, qui ressemble, pour certains, à « un enlèvement ».
La plate-forme, Tournons-la-page, n’est pas restée en marge. Dans un communiqué rendu public, elle trouve ces « pratiques consistant à empêcher les leaders d’opinions porteurs de revendications ; antidémocratiques ».
Toute chose qui va à l’encontre des ambitions de la plate-forme, qui a lancé depuis 2020, une campagne contre les arrestations arbitraires. Laquelle, « vise à sensibiliser les autorités gabonaises, qui se sont engagées à améliorer la situation des droits humains dans notre pays, au respect des procédures légales d’interpellation ».
Sauf que plus d’un an après, Tournons-la-page, a le « regret de constater, que pratiques d’enlèvement et de disparition forcée perdurent ».
« De nombreux citoyens, anonymes et personnalités publiques, continuent à faire l’objet de ces pratiques d’un autre âge », souligne dans son communiqué Tournons-la-page
Invitant les auteurs de ces pratiques à tourner la page, Nathalie Zemo Effoua Coordonnateur Gabon de Tournons la page, appelle à la libération sans délai du leader syndical. Estimant qu’ « à quelques mois d’échéances électorales majeures, la préservation d’un climat apaisé »