La Société d’énergie et d’eau du Gabon a procédé au rachat de l’immeuble abritant l’ancien siège de la Société nationale du bois du Gabon en faillite depuis quelques années, à hauteur de 8,2 milliards. Une opération plutôt mal perçue par les partenaires sociaux, dont le Syntee+. Dans un courrier adressé à la direction générale, le syndicat dit ne pas comprendre cet achat au moment où l’entreprise connaît une « trésorerie tendue »
Moins de deux semaines après l’installation du nouveau top manager de l’entreprise, voilà que la SEEG est sur la sellette avec l’achat de l’immeuble abritant l’ancien siège de la SNBG, aujourd’hui en faillite. Coût de l’opération: 8,2 milliards. Une situation incompréhensible pour les partenaires sociaux.
En effet, dans un courrier adressé à la direction générale, le Syntee+ s’interroge et demande des explications sur l’utilité de s’approprier un immeuble dont l’achat est estimé à plus de 8 milliards. Alors que l’entreprise connait une « trésorerie tendue », et ai moment où la SEEG est « incapable s’assumer ses missions régaliennes ».
Ce n’est pas tout. Le Syntee+ souligne en interne d’autres problèmes que connaît l’entreprise. Comme le manque de compteurs d’électricité, le manque d’équipement de protection individuelle, le manque d’équipement en moyen roulant et technique, le non paiement des factures des fournisseurs pour assurer la mission des services publics, « qui nous est assigné, nous interpelle devant cette acquisition ».
Pour ce faire, le Syntee+ a donné un délai de 48 heures à la direction pour lui fournir des explications.