Décidément, les Gabonais ne comprennent plus les agissements de leurs gouvernants. Comment comprendre qu’à coup de milliards de FCFA, les ruelles de la Cité de la Caisse qui viennent d’être réhabilitées, soient aujourd’hui détruites pour un autre projet d’une autre importance.
Il y a si peu, la Société Colas, adjudicataire du marché de réhabilitation des voiries de la Cité de la Caisse, rendait, à l’Etat gabonais, un travail propre et bien fait. Accéder à tout domicile de ladite cité était désormais facilité. Et les riverains étaient aux anges. Mais quelques mois après, ces travaux sont aujourd’hui détruits. Les usagers et les librevillois ont constaté, avec amertume, que ces ruelles sont défoncées par la société Sinohydro. Cette dernière est adjudicataire du projet de l’adduction en eau de cette partie de Libreville.
Loin ici de jeter la pierre sur ledit projet. Mais, là où le bât blesse, c’est la non-coordination des projets. Sous d’autres cieux, il aurait été souhaitable que le projet d’adduction d’eau passe en premier avant celui de la réhabilitation des voiries. Et dans ce cas des économies importantes auraient été faites. Mais, c’est le contraire qui s’est effectué. Résultat : ces belles ruelles réhabilitées sont aujourd’hui toutes détruites.
Même si elle n’est pas ici mise en cause, la destruction des voiries de Libreville est en grande partie la faute à Dame SEEG pour l’adduction en eau des quartiers de Libreville. Pour réaliser ces projets les techniciens détruisent souvent une bonne partie de la route. Sauf qu’après leur passage, ces voies ou ce qu’il en reste se transforment en bourbier du fait qu’ils aient creusé et entassé des blocs de terre sur la route et ses bordures.
Avec ce projet d’adduction d’eau à la Cité de la Caisse, les voiries de cette Cité sont loin de retrouver leur éclat d’antan.
K.D
