Alors qu’à Libreville, la coalition Sena- Conasysed a décidé de faire une pose de deux mois, le temps pour le gouvernement de procéder à la régularisation des salaires suspendus, à Port Gentil, comme dans d’autres provinces, c’est plutôt un autre son de cloche.
Contrairement à la décision de Libreville prise le week-end écoulé, à Port Gentil, c’est plutôt un autre son de cloche. Réunis le 25 janvier dernier, syndicats et enseignants ont décidé de poursuivre le mouvement de grève dans la ville de l’or noir. Pour ces enseignants, la décision de Libreville est « unilatérale ».
A Port-Gentil, Sylvain Moundounga, représentant provincial du Sena et ses amis, estiment qu’il n’y a pas beaucoup d’avancées. Sinon, rien de concret n’a été fait.
Or, les leaders nationaux avaient indiqué qu’ils laissaient deux mois, le temps pour le gouvernement de régulariser la situation salariale des enseignants.
De plus, à Port-Gentil, la décision de Libreville a frustré, car, n’ayant pas été consulté. Toujours au piquet de grève, les enseignants de Port-Gentil attendent de percevoir leurs bons de caisse.
En plus de l’Ogooué Maritime, d’autres provinces maintiennent également le mouvement de grève.