Après avoir suspendu leur participation au dialogue avec le gouvernement, pour cause d’un certain nombre de préalables, la Coalition des syndicats des Régies financières pourrait en subir les conséquences. C’est en tout cas, ce que laisse entrevoir la ministre de l’Economie, Nicole Roboty.
Les tensions sont à nouveau vives ces derniers temps entre le gouvernement et la Coalition des syndicats des Régies financières. Raison de cette situation, une note signée de la ministre de l’Economie, Nicole Roboty, au sujet du dialogue initié par le gouvernement, mais dont la coalition des syndicats des Régies financières avait suspendu sa présence. Ces derniers exigeant certains préalables avant de reprendre langue avec le gouvernement. Parmi ces préalables, il y a, entre autres : « le règlement intégral de la prime de performance budgétaire du mois de février 2021, le paiement de 62 % de la PPB du mois de septembre 2021, le paiement de 62 % de la PBB du mois d’octobre 2021, le règlement de l’intéressement spécifique du trimestre et apurement des arriérés de 2020 et la signature d’un protocole d’accord de dialogue comme cadre réglementaire. »
Sauf que cette position des syndicats, ne trouve pas l’assentiment du membre du gouvernement, qui a décidé de passer à l’offensive. Selon elle, toute suspension au dialogue expose les syndicats à des conséquences. « Si vous décidez de ne pas y participer, nous serons contraints de constater que vous avez rompu le dialogue, et chacune des parties devra en tirer les conséquences.»
En proférant de telles menaces et ne tenant pas à prendre en compte les préalables des grévistes, la ministre de l’Economie, vient ainsi mettre le feu aux poudres dans un secteur déjà en ébullition. Attendons voir la réaction des grévistes.
