Ayant déposé un préavis de grève sur la table de travail du gouvernement, le Synamg, avait donné 15 jours au ministre de la Justice, garde des Sceaux pour remédier à la situation de ce corps. Pour éviter une grève des magistrats, Erlyne Antonella Ndembet a pris langue avec les magistrats.
Moins d’une semaine après son dépôt de préavis de grève, le Synamag pourrait certainement avoir le sourire d’ici peu. La ministre de la Justice, garde des Sceaux, Erlyne Antonella Ndembet, à qui les magistrats avaient donné 15 jours pour satisfaire leurs revendications, a décidé d’entamer les négociations. Toute chose qui pourrait mettre fin à la menace de grève du Synamag.
« Lorsque les négociations ont débuté bien entendu, le préavis est suspendu pour poursuivre les négociations », a fait savoir Juste Ambouroue Onanga, le secrétaire général adjoint du Synamag.
A compter donc de la date d’ouverture des négociations, le syndicat et les collaborateurs du membre du gouvernement travailleront ensemble pour aboutir à une fin de crise, a indiqué François Mangari, le secrétaire général du ministère de la Justice
« Mme le garde des Sceaux a donné des instructions pour que dès la semaine prochaine, nous puissions travailler avec le Syndicat », a-t-il fait savoir.
Pour le Synamag, le but de ces menaces de grèves est de pousser le gouvernement de tout faire pour mettre les magistrats à l’abri de toute tentation. « L’Etat doit pouvoir offrir aux magistrats les moyens d’être à l’abri des tentations, des moyens d’être à l’abri des menaces, des moyens de faire exactement son travail», a dit Juste Ambouroue Onanga.
Faut-il le rappeler, parmi les points de revendications, il y a entre autres, les moyens roulants, dont les magistrats y sont privés depuis 11 ans déjà.
