Alors qu’une grève était initialement prévue débutée le vendredi 14 janvier dernier, le Syndicat national des Ecogardes du Gabon, a décidé de la surseoir. Raison, le Syneg veut donner du temps aux nouveaux arrivants à s’imprégner de la situation.
Alors que la galère bat son plein dans les rangs des écogardes du Gabon, du fait de plusieurs mois d’impayés de salaire et de mauvaises conditions de vie et de travail, il n’en fallait pas plus pour le Syneg annonce un mouvement de grève. A la suite d’un dépôt de préavis de grève. Ce mouvement devait avoir lieu le 14 janvier dernier. Ce n’est plus le cas. Selon les responsables du syndicat, les écogardes ont décidé de surseoir à cette grève, pour donner du temps aux nouveaux arrivants à s’imprégner de la situation de l’Agence nationale des parcs nationaux.
Faut-il rappeler que, lors du dernier Conseil des ministres, il a eu des nouvelles nominations au sein du secrétariat exécutif de l’ANPN. « Il s’agit des nouvelles personnes qui ont été nommées au cours du dernier Conseil des ministres et nous avons eu à discuter avec le directeur des ressources humaines. Ce qui n’avait jamais été fait auparavant parce que la directrice des ressources humaines sortante ne nous avait jamais reçues durant 2 ans », a déclaré Sosthène Ndong Engonga.
Tout le contraire du nouvel arrivant qui a déjà pris langue avec le personnel. Lequel, a d’ailleurs pris l’engagement d’améliorer les conditions de vie et travail de ces agents, plongés dans la précarité depuis très longtemps.
Face à cette attitude, le Syneg a donc décidé d’accorder un temps de répit de trois mois. « Pour essayer de régler un certain nombre de problèmes », a indiqué le secrétaire général du Syneg.
Rappelons qu’en plus des conditions de travail jugées déplorables, le Syneg, réclame aussi la réintégration de leur collègue licencié, selon le syndicat, abusivement.