En colère, c’est dans une déclaration virulente lue le 05 janvier dernier que le Synamag à dézinguer le gouvernement que conduit Rose Christiane Ossoucka Raponda.
Germain Nguema n’a pas mis les gangs pour dire tout le mal qu’il pense de la gestion du pays, le gouvernement de la République. Pour ce haut magistrat, « le pouvoir exécutif ne voudra jamais de notre bien, s’il n’est pas contraint de le faire. D’ailleurs, il ne souhaite le bien de personne, même pas de la population. Les membres du gouvernement ne sont là que pour défendre leurs propres intérêts. L’amélioration des conditions de vie de la population ne fait pas partie de leur programme gouvernemental. Voler, détourner, se servir à satiété, s’enrichir au maximum, tel est le leitmotiv de nos dirigeants ».
Ce n’est pas tout. Dans sa charge, le Synamag, indique que le gouvernement brille par ses « génies de la surfacturation, des détournements et de l’affairisme qui mettent en péril la réalisation des projets sociaux ». Le Synamg a pris pour exemple, « le financement de la route Pk6 au Pk12 est une parfaite illustration. Ou alors, ces fameux lampadaires et ambulances médicales achetés cinquante fois le prix d’origine ». Avant de poser la question sur les vJéritables missions de la commission nationale de la lutte contre l’enrichissement illicite.
Pour le Synamag, « c’est la population qui subit la tyrannie de son gouvernement par la concertation, la coercition de ses mesures, par son acharnement à précariser coûte que coûte sa population par l’augmentation des frais des tests PCR, pourtant pris en charge par le budget de l’Etat. Qu’est-ce que le peuple gabonais a fait pour mériter de pareille dirigeant. ».