Après avoir été traité d’irresponsables par le Chef de l’Etat, lors de son traditionnel discours à la nation du 31 décembre 2021, c’est au tour du ministre de l’Education nationale, d’indiquer que « des sanctions administratives seront prises à tout enseignant qui n’aura pas rejoint son poste de travail lors de la rentrée scolaire ». Une posture qui va encore mettre le feu aux poudres.
Le ministre de l’Education nationale le Pr. Patrick Mouguiama Daouda n’entend pas se laisser conter par les enseignants qui restent fermes sur leur mouvement de grève. Après le communiqué indiquant des affectations dans divers établissements scolaires, le ministre annonce des sanctions envers les réfractaires qui ne se rendront pas à leurs postes à la date de reprise des cours. « En prélude à la reprise des cours dans les établissements scolaires, prévue le lundi 10 janvier 2022 sur toute l’étendue du territoire, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique, du Transfert des technologies, de l’Éducation nationale, chargé de la Formation civique, enjoint les enseignants n’ayant pas rejoint leurs lieux d’affectation et dont les noms suivent, à s’y atteler dès publication du présent communiqué. Aussi, tout enseignant qui n’aura pas rejoint son poste de travail, s’expose aux sanctions administratives prévues par les lois en vigueur en République gabonaise » indique le communiqué.
Nul doute que ce communiqué mettra à nouveau le feu aux poudres dans ce bras de fer dont les principales victimes sont les élèves dont les cours seront à nouveau perturbés. Surtout qu’en pareille situation, les tentatives de trouver une solution idoine aux tensions qui minent le secteur éducatif, sont restées, lettre morte. Et devant la posture de marbre du membre du gouvernement, il est çà parier que cette situation est à perdure dans le temps.
K.D