Dans son discours de vœux à la nation lu le 31 décembre dernier, la santé a occupé une place de choix. Dépourvues de médicaments et de soins de qualité, plusieurs structures hospitalières publiques pourraient remédier à cette situation. Ali Bongo en a fait la promesse.
Alors que plusieurs structures sanitaires du pays, à Libreville, comme dans l’intérieur du pays présentent des carences, en termes d’approvisionnement en médicaments, de soins de qualités, et même du personnel, ce cauchemar pourrait prendre fin. Dans son discours à la nation le 31 décembre dernier, le secteur santé a occupé une place importante. Ainsi, a promis Ali Bongo, le système sanitaire du pays pourrait être efficace. Toute chose qui permettra à « tous les Gabonais, où qu’ils vivent, de bénéficier des meilleurs soins près de chez eux ».
Faut-il le rappeler, du fait de leur situation géographique, plusieurs structures sanitaires du pays, du fait d’un tronçon routier pitoyable, éprouvent encore des difficultés à s’apprivoiser en médicaments. Un déséquilibre que veut mettre fin Ali Bongo. « Le déséquilibre qui existe aujourd’hui entre Libreville et le reste du pays sera comblé. Partout, des travaux d’agrandissement ou de réfection des structures sanitaires de proximité ont été lancés ».
Une amélioration du système de santé, qui passe également par la réforme de l’Office pharmaceutique national, dont Ali Bongo a annoncé son amorcement. Toute chose qui facilitera la distribution du médicament aux structures sanitaires publiques. « Ce sera le début d’une meilleure disponibilité du médicament dans nos structures sanitaires et la fin des faux médicaments et des médicaments périmés au Gabon. C’est une avancée majeure pour notre sécurité sanitaire », a souligné le numéro un gabonais.
