Après son succès devant la Cour Constitutionnelle ayant abouti à l’annulation des deux arrêtés du gouvernement relatifs aux mesures restrictives de lutte contre la pandémie du Covid19, le Copil Citoyen a décidé de s’attaquer à une autre étape de la gestion de la pandémie. Ainsi, les membres de cette organisation exigent du gouvernement et au parlement de répondre à leurs différentes demandes. Ces deux institutions du pays ont jusqu’au 10 janvier prochain pour s’atteler à cette exigence.
Le Copil, citoyen est passé à une autre étape de son combat, qui vise également à lutter contre la pandémie du Covid19. Mais contrairement au gouvernement, qui a décidé de politiser la gestion de la pandémie, cette organisation des membres de la société civile opte pour une gestion plus responsable, consensuelle, plus proportionnés et moins politisée de la pandémie. C’est dans cette optique que le Copil Citoyen a donnée un ultimatum de 7 jours au gouvernement et au parlement de fournir toutes les réponses de leurs demandes. Cet ultimatum prend fin le 10 janvier prochain. Passés ce délai, l’organisation a indiqué « se réserve le droit d’engager à tout moment, toutes les actions qu’il jugera nécessaires en vue d’obtenir satisfaction. »
Parmi ces exigences, il y a entre autres : « la publication sans délai du rapport parlementaire sur la gestion des fonds sur la Covid-19, la levée de l’état d’urgence sanitaire au terme de sa durée légale qui ne doit pas excéder la durée légale de 45 jours, l’abandon immédiat et sans condition de la facturation du test PCR VIP à 20.000Fcfa, car selon le COPIL-CITOYEN, ce paiement est pratiqué en violation de l’article 4 du décret N°108/PR/MS de 10 avril 2020 instituant un dépistage de massage en République Gabonaise, l’abandon sans délai de l’autorisation spéciale de circuler instaurer en violation des dispositions constitutionnelles en matière de libre circulation des citoyens et la mise en place d’un programme national temporaire de prévention et de lutte contre la Covid-19 en lieu et place de l’état d’urgence actuel ».
« Dans un pays dit démocratique, le gouvernement devrait en tirer au plus vite, toutes les conséquences politiques qui s’imposent, » ont fait savoir les membres de cette organisation citoyenne.