Pour alléger le panier de la ménagère en cette période marquée par la crise sanitaire de la covid-19 occasionnant une flambée des prix des produits de première nécessité, le ministère du Commerce et de la Consommation a procédé au lancement de la première édition de la foire dédiée aux petits prix dénommée « le panier de la ménagère ». Occasion, mis à profit, pour les usagers de s’approvisionner, à bas prix, pour les fêtes de fin d’année.
Le ministère du commerce que dirige Hughes Mbadinga Madiya a procédé le mercredi 22 décembre 2021 et ce, jusqu’au 2 janvier, au lancement de la foire dédiée aux petits prix, à l’ancienne place de l’indépendance de Libreville, la capitale gabonaise. Cette première édition organisée dans un contexte sanitaire mondial difficile a permis à bon nombre de Gabonais de se ravitailler, à bas prix, en produits de première nécessité pendant les fêtes de fin d’année.
Au regard de l’engouement suscité, il est évident que cette initiative a trouvé l’assentiment des populations. Ces derniers ont, le temps d’une foire, pu se procurer ces produits si chers dans les magasins et échoppes traditionnels de la place. “Même si les prix ne sont pas aussi bas qu’on l’imagine, mais c’est nettement mieux que ce qu’on nous propose habituellement. Enfin le gouvernement pose un acte qui fait plaisir à tout le monde. Voyez-vous un petit salarié peut se permettre de faire ses achats ici et avoir de l’argent en réserve parce qu’il aura dépensé bien moins que chez le boutiquier ou le grossiste du quartier.” Nous a confié un chef de famille venu faire ses courses.
Ainsi, les populations pouvaient se procurer : riz, huile, sucre, lait, savon, pâtes, yaourt, et bien d’autres à des prix compétitifs. Le but étant de permettre aux ménages les plus fragiles d’accéder aux produits de première nécessité à faibles prix.
A quand la prochaine ? Se demandaient plusieurs Gabonais. C’est dire combien de fois la difficulté est légion dans les ménages gabonais. L’engouement rencontré au cours de cette foire ainsi que d’autres caravanes et donations sont le baromètre de la précarité dans lequel croupissent les Gabonais.
K.D