En grève depuis bientôt un mois, le syndicat national des enseignants-chercheurs a décidé de couper tout dialogue avec le ministre de l’Enseignement supérieur Patrick Mouguiama-Daouda. Préférant se référer désormais à l’Assemblée nationale, les enseignants invitent plutôt le ministre de Rose Christiane Ossoucka à la démission.
Le dialogue social initié par le ministère de l’Enseignement supérieur pour une sortie de crise dans ce département pourrait accoucher d’une souris. Le 21 janvier dernier, le Syndicat national des enseignants-chercheurs a décliné la rencontre avec le ministre de tutelle, Patrick Mouguiama-Daouda.
A en croire les enseignants, la rencontre initiée par les responsables du ministère, ou du moins, le chronogramme n’a pas été au goût des enseignants-chercheurs. Selon eux, c’est le 21 janvier que la rencontre devait avoir lieu. Et c’est à 10 heures que le Snec a reçu l’invitation, pour 14heures. Pour le Snec, il s’agit simplement d’une « maladresse pathologique et un mépris ontologique qui habitent son auteur et celui qui est derrière l’auteur ».
Faut-il le rappeler, le Snec avait décidé de rencontrer le bureau de l’Assemblée nationale, face à aux menaces de suspension de salaire aux grévistes, devenus semble-t-il la méthode de travail ministre de tutelle. « Nous vous saurions gré de bien vouloir transmettre à monsieur le ministre, nos sincères excuses pour ledit report ».
Pour le Snec, le ministre doit agir sur le terrain des négociations et non sur les menaces et autres intimidations.