Avec la crise sanitaire, doublée d’une crise économique, qui frappe le Gabon, la vie chère est devenue le lot du Gabonais. Ces derniers ne mangent plus à leur faim, encore moins épargné pour songer à un avenir radieux. L’une des causes de cette situation est également due aux instruments de mesure utilisés par les commerçants, à savoir les balances.
D’après une enquête de l’Agence gabonaise de normalisation (Aganor) dans cinq provinces du pays, il est apparu que sur près de 7 600 balances utilisées dans le commerce des denrées alimentaires 90% sont presque toutes non conformes. Un phénomène qui participe à la cherté de la vie au Gabon.
Au Gabon, les balances commerciales sont toutes ou presque truquées. C’est, en tout cas, ce qu’a révélé la dernière opération de contrôle effectuée par l’Aganor en 2021. Cinq provinces sur neuf avaient été prises en compte dans le cadre de cette enquête. Au total 7 594 appareils avaient été contrôlés.
Et cette opération a révélé que, «90% ne sont pas conformes à l’activité de commerce (vente des denrées alimentaires), 30% ne sont pas conformes à la législation, 10% seulement sont admissibles pour l’utilisation dans le commerce». et considère que ce phénomène «impacte très lourdement le panier de la ménagère et contribue à la cherté de la vie», indique un responsable de ladite agence.
Les matériaux de construction ne sont pas en reste. Les vendeurs de certains matériaux de construction, à l’instar du sable et du gravier, utilisent le godet et/ou le sac (non pesé), alors même que l’unité de mesure légale est le kilogramme.
Devant une telle situation, comment le Gabonais peut-il sortir d’un tel engrenage pour vivre aisément, surtout qu’aucune mesure répressive n’est instaurée pour punir ces indélicats. Il suffit aux contrôleurs de tourner le dos pour que les mêmes balances soient remises sur les étales. Et la vie continue.
LMA