Plusieurs mesures prises le 27 octobre dernier et qui doivent être effectives ce 15 décembre ressemblent, comme deux gouttes d’eau, à une vaccination obligatoire.
Ali Bongo avait indiqué lors de sa récente allocation à la nation que les populations pourraient reprendre une vie normale, à la seule condition que le taux de vaccination atteigne 60% de la population. Au 13 décembre 2021, le Gabon n’enregistre officiellement que 16% de taux de vaccination sur toute l’étendue du territoire.
C’est dire si, malgré la batterie de mesures prises pour contraindre les populations à se faire vacciner contre le covid-19 (paiement du test PCR, accès dans les lieux publics sur présentation d’une attestation de vaccination ou d’un test PCR négatif Covid-19…), les anti-vax ne sont toujours pas convaincus du bien fondé de la vaccination.
Et c’est dans cette brèche du refus de se faire vacciner que plusieurs acteurs de la société civile regroupés au sein du Copil citoyen, se sont engouffré pour décréter une journée ville morte le 15 décembre 2021. Convaincu que 16% de vaccinés ne peuvent pas faire le plein des administrations des rues des grandes agglomérations du pays, et que les 84% des non vaccinés n’auraient autre choix que de rester cloîtrer chez eux et prendre la température ambiante à travers les réseaux sociaux, le Copil citoyen pourrait obtenir sa ville morte. Ce, d’autant plus qu’avec le paiement du test covid entre 20.000 et 50.000, il est clair pour une citoyenne lambada, qu’entre payer de quoi manger à sa progéniture et aller casquer 20.000 FCFA pour un test PCR, le choix est vite fait.
Junior-Akoma