Depuis qu’elle est a été élue présidente de l’Union nationale, Paulette Missambo fait revivre le parti par ses prises de position sur l’actualité du pays. Ça faisait longtemps que son parti s’était éclipsé de l’actualité politique.
Elue samedi 13 novembre dernier, présidente de l’Union nationale, Madame Paulette Missambo a remis l’Union nationale dans la droite ligne d’un parti politique qui donne son positionnement sur les faits du pays. Entre les interviews accordées à plusieurs médias pour donner les grandes lignes de son action pour les prochaines années, l’ancienne ministre de l’Education nationale et de la santé, ancienne député de Mulundu, ne rate pas une occasion pour donne la position de son parti.
Sur la situation de crise sur l’Education nationale, le président de l’UNfustige : « la fuite en avant du gouvernement qui, devant les revendications, somme toute légitimes, des enseignants répond par des déclarations intempestives, des menaces de radiation, la rétention des salaires, plus grave encore, la transformation des responsables d’établissements en indics, chargés de donner les noms des grévistes, et, cerise sur le gâteau, l’amputation du premier trimestre de deux semaines de cours en anticipant les vacances de décembre par un simple communiqué et sans raisons académiques² objectives ».
Face à la situation de blocage actuel entre la tutelle et les partenaires sociaux, l’ancienne ministre de l’Education nationale appelle le gouvernement à : « renouer, sans délai, avec les syndicats pour une reprise sincère et apaisée du dialogue ». « Ni l’école gabonaise, ni l’avenir du pays ne méritent le spectacle actuel », martèle-telle.
Sur la gouvernance actuelle du pays, la présidente de l’Union nationale s’est exprimée en ces termes au micro de RFI : « l’état actuel (du pays, ndlr) est plutôt préoccupante, le Gabon est comme une marmite qui bouillonne presqu’il y a des grèves partout, il y a une détresse quasiment généralisée, parce que même les fonctionnaires qui pensaient qu’en étant fonctionnaires, ils avaient la sécurité de l’emploi, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Et dans le privé, les emplois sont détruis, une ville comme Port-Gentil est devenue fantôme, l’économie populaire a été détruite et cette destruction qui a commencé avant le Covid s’est aggravée pendant cette pandémie, donc vous avez aujourd’hui des mères de familles, des commerçants à l’abandon, qui, n’ont rien pour nourrir leurs enfants ; l’Education est en faillite totale. Nous avons un déficit grave en enseignants, en salles de classe, un pays ne peut se développer que par la ressource humaine. Le capital humain est fondamental, si on n’a pas le capital humain, on ne peut prétendre au développement ».
En un mois de présidence du parti, Paulette Missambo a remis l’Union nationale dans le concert des opinions politiques.
Nelson Tchimbakala
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