C’est l’une des informations données le mardi 28 décembre par le ministre de la Santé, Guy Patrick Obiang Ndong lors de sa conférence de presse. Il en a profité pour inviter les populations à respecter les mesures barrières en cette période des fêtes.
Alors que la Cour Constitutionnelle a suspendu toutes les mesures gouvernementales suite à la requête introduite par le Copil Citoyen, Guy Patrick Obiang Ndong a regretté lors de sa conférence de presse, le fait que cette décision ait contribué à vider les centres de vaccination.
Selon les statistiques du gouvernement, sur 100 %, la couverture vaccinale est évaluée à 25 % et 20,3% en vaccination complète. Les 25 %, représente plus de 266 000 personnes ayant reçu la première dose. S’agissant de la vaccination complète, le nombre de personnes est de 203 000. Nous avons eu un fort engouement des populations vers la vaccination. Mais malheureusement, avec ce que vous savez, les centres de vaccination sont à nouveau vides avec la levée de certaines mesures.
Bien que le vaccin ne protège pas contre la contamination, le patron de la santé, motive néanmoins, les populations à se faire vacciner. « Une personne vaccinée peut être contaminée, peut faire une forme asymptomatique ou modérée de la maladie. Par contre, sur le plan scientifique, il est prouvé que très peu de personnes vaccinées développent des formes graves ou décèdent des suites du Covid-19. C’est pourquoi, le gouvernement fait tout pour faciliter l’accès à la vaccination gratuite des populations. L’objectif de cette vaccination gratuite est de protéger la population contre le Covid-19», a-t-il expliqué.
En cette période des fêtes, Guy Patrick Obiang Ndong a appelé les populations à plus de vigilance et à respecter les mesures barrières. Avec la 4è vague au Gabon et qui se transmet plus rapidement, car, ayant un taux d’attaque très élevé. « On entend par taux d’attaque, la capacité pour une personne contaminée de contaminer un nombre important de personnes dans son entourage», a expliqué Obiang Ndong. «Le grand constat est que c’est pendant ces manifestations, aussi bien d’allégresse que de détresse, qu’il y a des formations de clusters », a poursuivi le médecin-ministre.