Devant le refus du Colonel Elvire Mbongo Kama, coordinatrice générale du laboratoire Gahouma, de ne pas se plier à la nouvelle suspension des mesures prises par le gouvernement, les membres du Copil citoyen ont effectué une descente dans ledit laboratoire à Petit-Paris. La confrontation a été violente avec les éléments de la gendarmerie nationale qui les ont pris à partie.
Le mercure est monté d’un cran, le mercredi dernier au Laboratoire Gahouma entre les forces de sécurité et de défense et les membres du Copil citoyen. Las de nombreuses lamentations de Gabonais du fait que des mesures prises par le gouvernement ont été suspendues par la Cour constitutionnelle, Geoffroy Foumboula Libeka, Bernard Christian Rekoula et d’autres acteurs de la société civile se sont rendus sur les lieux pour effectivement constater la situation.
En effet, après la suspension notifiée de l’arrêté 0685/PM du 24 décembre 2021, le ministre de la Santé a officiellement confirmé la mise en demeure des mesures qui y sont contenues. Seulement voilà, au laboratoire Gahouma une note signée de la main même du Colonel Elvire Mbongo Kama Coordinatrice Générale de la structure « informe les usagers » de la mise en application d’un arrêté pourtant suspendu par la Cour constitutionnelle.
Les membres du Copil citoyen se sont heurtés à l’entêtement du Col. Mbongo Kama qui continue tout bonnement à faire payer les tests PCR à 20 000 et 50 000 FCFA. Et ce, en dépit du fait que le ministre de la Santé, son patron hiérarchique direct ait confirmé par voie de presse la suspension desdites mesures.
Les membres du Copil citoyen ont été boutés hors de l’enceinte du palais des sports abritant le laboratoire Gahouma où ils attendent leur huissier de justice qui doit constater la violation. Ils envisagent une action judiciaire contre le laboratoire Gahouma dans les tous prochains jours.
Devant cette situation plus que confuse, de nombreux Gabonais se demandent qui est derrière cette cacophonie et qui gouverne actuellement le Gabon.
Karl Dhorian