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UN/Election de Missambo : le  silence assourdissant de Jean Ping

Le candidat de l’opposition à l’élection présidentielle de 2016, n’a toujours pas adressé un message de félicitations à la nouvelle présidente de l’Union Nationale.

Première femme à avoir été portée à la présidence d’un parti politique au Gabon. Premier parti à avoir opté pour une élection transparente et démocratique pour élire son bureau exécutif. L’Union Nationale a réussi cet exploit, le 13 novembre dernier en élisant la liste conduite par Paulette Missambo pour diriger le parti pour les quatre prochaines années.

Un événement qui a occupé les manchettes des tabloïds gabonais aussi bien  proches de l’opposition que ceux du pouvoir. Fait rarissime. Aussi, plusieurs personnalités du Landerneau politique gabonais et de la société civile ont-elles rivalisé de messages de félicitations à Paulette Missambo et son équipe. Sauf Jean Ping.

Le candidat de l’opposition à la présidentielle de 2016, qui a pourtant eu le soutien de l’Union Nationale, entre autres partis et personnalités, demeure jusque-là muet comme une carpe de l’Ogooué, suite changement de manière inédite survenu à la tête de l’Union Nationale.  De plus, Paulette Missambo a été la présidente du dialogue initié par Jean Ping après l’élection présidentielle de 2016. Toute chose qui démontre qu’elle a été un poids lourd pour l’ex-candidat de l’opposition.  Ce silence traduirait-il une certaine haine du « président élu » envers ses anciens alliés ?

Arc-bouté sur les résultats d’une élection qui s’est tenue, il y a un peu plus de 5 ans, et dont il  estime les résultats officiels truqués, Jean Ping rêve toujours de prendre le pouvoir. De ce fait, tout ce qui  s’organise autour de l’opposition parait nul à ses yeux.

A défaut de s’inscrire dans une logique où lui seul  doit cristalliser l’attention dans le camp de opposition, la démarche de Jean Ping ressemble à cet opposant qui ne veut entendre parler que de lui et lui seul. Tout en faisant un black-out sur tout ce peut lui voler la vedette.

En 2018, lors des élections jumelées (législatives et locales), il avait déjà refusé de renvoyer l’ascenseur aux personnalités qui l’avaient soutenu et qui étaient favorables aux élections de 2018.

A moins de deux ans des élections générales (présidentielles, législatives et locales), il n’est pas évident que les lignes bougent du côté des Charbonnages.

Junior Akoma 

 

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