La situation de déliquescence qui gagne le PDG dans la Louétsi-Wano, à Lébamba, a encore été mise au goût du jour lors des journées politiques organisées par la hiérarchie locale du parti au pouvoir. Plusieurs fois reportées, elles se sont finalement tenues sous fonds de tensions.
Des tensions qui découlent de l’éclosion des fractions qui ne sont pas de nature à favoriser la cohésion tant recherchée par les PDGistes Lowanois. De sources dignes de foi, pour la population de Lébamba, l’ombre de l’ancien leader politique du coin, Hilaire Machima plane toujours dans cette localité. Un acquis que tient à conserver les cadres qui se reconnaissaient au management politique du membre du bureau politique disparu.
Puis, pas vraiment en odeur de sainteté auprès de cette faction, le député suppléant ayant remplacé numériquement Machima à l’Assemblée nationale. Ce dernier a maille à partir avec ses compagnons de lutte politique d’hier qui le soupçonneraient de profaner la mémoire du député titulaire disparu. Sauf que l’ancien suppléant, député devenu, essaie malgré sa côte de popularité à peine perceptible, de disposer de sa chapelle politique dans le même PDG. Idem pour le membre du Bureau politique, par complément stratégique qui, lui aussi, manigancerait dans l’ombre pour s’attirer la sympathie de certains cadres. Mais il ya la vieille fraction qui s’est souvent opposée à la conduite des affaires politiques du PDG à Lébamba, par Hilaire Machima.
Il est question de la faction du Général à la retraite, Flavien Nzengui Nzoundou qui ne semble pas baisser les bras. Au contraire, le membre du Comité des sages qu’on signale dans les couloirs du Palais et des bureauxdu PDG à Louis, en quête de soutiens pour se voir hissé au Comité permanent du bureau politique. Ce dernier aurait brillé par son absence aux dernières assises politiques et n’y a pas apporté une contribution à l’organisation de ladite manifestation. Et comme si cela ne suffisait pas, il y a également d’anciens cadres ayant claqué la porte du parti. Ce sont autant de maux qui divisent les militants restés fidèles et loyaux au parti. Ces derniers estimant qu’il faudra, pour ces transhumants, remplir de nouveau leurs fiches d’adhésion et reprendre leur militantisme à la base, perdant ainsi leur ancienneté et les avantages dont ils sont attachés.
Ce n’est pas tout. Les problèmes n’épargnent non plus l’actuel membre du Comité permanent du bureau politique, l’honorable Boungouerès. La base militante PDG de Lébamba pense, à tort ou à raison, que la principale autorité politique de la zone, élu député à l’Assemblée nationale sur un siège d’à peine 200 électeurs, ne peut continuer à siéger au Comité permanent, au détriment des cadres issus du siège de la commune jugé trois fois plus nombreux que son siège politique.
Le secrétaire national PDG, pour le compte de la province de la Ngounié, Emmanuel Didier Biyé qui prenait part aux assises politiques de Lébamba, a pu se rendre compte de l’ampleur du malaise qui prévaut dans les rangs du parti au pouvoir, à un an des élections générales de 2023.
Chaud devant !