Créée en avril 2020 pour donner un coup de main à la Sogatra, seule société de transport public, Trans’Urb rencontre aujourd’hui les mêmes difficultés de fonctionnement.
En effet, depuis le samedi 6 novembre dernier, il n’y a pas l’ombre d’un bus Trans’urb dans le réseau routier de Libreville. Les agents de cette société de transport public ont décidé d’entrer en grève pour protester contre le paiement de leurs salaires. De sources sûres, ces derniers disent être payés en monnaie de singe. « A la création de Trans’Urb, selon la volonté des autorités de la République, il nous avait été promis un salaire mensuel de 310.000 FCFA. Cette situation a poussé nombre d’entre nous qui étions embauchés à Sogatra de démissionner. Mais quelques mois plus tard, la dégringolade a commencé au point de payer certains à 45.000 FCFA, voire moins. Une situation qui est à déplorer », s’est insurgé un agent de cette société de transport public.
Devant cette situation, les conséquences de cette grève sont nombreuses sur le terrain. Plusieurs Gabonais, habitués à prendre gratuitement ce moyen de transport pour se rendre à leurs occupations, doivent aujourd’hui mettre la main à la poche pour accomplir cette tâche. Au regard de la double crise sanitaire et économique que traverse le pays, il n’est pas évident que plusieurs supportent cette situation.
Hier Sogatra, aujourd’hui Trans’Urb où réside véritablement le problème du transport public au Gabon ? Seules les autorités peuvent nous édifier là-dessus.