Un des points saillants de la grève dans l’éducation, la situation administrative des fonctionnaires, a été au centre d’une rencontre présidée par Rose Christiane Ossoucka Raponda à la primature, le mercredi 10 novembre dernier. Selon la patronne de la fonction publique, cette opération a été exécutée à hauteur de 31% à la fin du mois d’octobre.
Secoué par une grève interminable dans l’éducation nationale, et dans d’autres secteurs d’activités, le gouvernement tente de sauver les meubles en convoquant, sous la pression des grévistes, une réunion urgente sur l’un des des points de revendications des syndicats de la fonction publique. En effet, la question des situations administratives des fonctionnaires a été abordée lors d’une rencontre présidée par la cheffe du gouvernement, Rose Christiane Ossoucka Raponda, en présence de la ministre de la fonction publique et de quelques membres du gouvernement. Ce, conformément aux recommandations du forum de la fonction publique et relatif au recrutement des diplômés des écoles nationales, des pré-salariés de tous les secteurs de l’administration gabonaise et des reclassements après stage.
C’est dans ce cadre que Maldeine Berre a présenté à au premier ministre, le « plan de régularisation des situations administratives »
« Nous sommes venus présenter au Chef du gouvernement l’état d’exécution du Plan de régularisation des situations administratives. Puis, nous avons fait un focus sur l’éducation nationale, où nous avons proposé quelques pistes de solutions pour lesquelles nous avons souhaité l’arbitrage de Premier Ministre », a fait savoir la ministre de la fonction publique.
Laquelle a indiqué, lors de la rencontre, que l’opération a été exécutée à hauteur de 63% à la fin du mois d’octobre. Toujours, selon Madeleine Berre, le plan de régulation des situations administratives se poursuit et devrait connaître son épilogue à la fin de cette année.