Gestion opaque des ressources, traitement décrié des personnels « médecins et infirmiers », accueil des patients critiqué, les Centres universitaires de Libreville et d’Owendo sont au centre de nombreuses lamentations. Pour y remédier, le Premier ministre, Ossouka Raponda a convoqué une rencontre, à son cabinet de travail, les directeurs généraux des CHU de Libreville et d’Owendo, en présence du ministre de la Santé, Guy Patrick Obiang. La Cheffe du gouvernement a demandé la mise en place d’un plan d’urgence.
Le fonctionnement des CHU de Libreville et d’Owendo est longtemps décrié par les personnels y exerçant et même par les patients. Entre une gestion opaque des finances et les mauvaises conditions de travail, les deux structures sanitaires sont au centre des nombreux débats.
C’est pour mettre fin à ces critiques et apporter des soins optimaux aux patients que la cheffe du gouvernement, Rose Christiane Ossouka Raponda a convoqué, le 23 novembre dernier, les patrons de ces structures à son cabinet de travail, en présence du ministre de la santé, Guy Patrick Obiang « Face aux nombreux dysfonctionnements qui y ont été constatés ces derniers temps, je leur ai demandé d’élaborer en urgence un plan pour améliorer la qualité des soins et les hisser au standard les plus élevés. Pour le président de la République Ali Bongo Ondimba comme pour mon gouvernement, la santé des Gabonais doit passer avant tout ».
Reste maintenant à savoir si cette rencontre apportera des fruits escomptés dans le fonctionnement quotidien de ces structures. Faut-il le rappeler, les directions générales des CHU de Libreville et d’Owendo ont souvent été au cœur de nombreuses plaintes. Dernièrement, les médecins affectés au CHU de Libreville ont critiqué l’absence d’actions face aux maux qui minent cette structure sanitaire dirigée par le Dr Marie-Thérèse Vané.