11 ans après l’annonce et le début de ses travaux, l’Ecole de commerce de Port Gentil n’a toujours pas vu le jour.
Comme bien d’autres projets annoncés dès l’accession à la Magistrature suprême d’Ali Bongo, notamment dans l’enseignement et la formation, «universités et autres grandes écoles», l’Ecole de commerce de Port Gentil, dans la province de l’Ogooué Maritime, est aujourd’hui mise dans la rubrique des éléphants blancs. 11 ans après l’annonce de sa construction, l’école n’a toujours pas été livrée. Elle avait été vantée comme une école de référence capable de former des Gabonais aux différents métiers nécessaires au développement d’une économie diversifiée. Les travaux avaient pourtant démarré quelques temps après l’annonce, par Ali Bongo, lors d’un Conseil des ministres délocalisé dans la ville de l’or noir, en mars 2010.
11 ans plus tard, force est de constater que les travaux, bien que largement avancés, sont abandonnés, au grand dam des potentiels étudiants qui avaient programmé faire un cursus dans cet établissement de l’enseignement supérieur.
Pour rappel, cette école devait comprendre « 2 bâtiments pédagogiques de 15 salles de classe ; 6 salles de projection;3 salles informatiques;1 salle de conférence de quarante places; 2 villas pour les responsables;34 bureaux dans le bâtiment administratif; 4 dortoirs pour les étudiants;1 dortoir pour les enseignants et des toilettes pour personnes à mobilité réduite ». L’enveloppe prévue à cet effet, a-t-elle été utilisée pour les raisons de la cause ? Sinon qu’est ce qui peut expliquer qu’à ce niveau des travaux, l’école ne soit toujours pas opérationnelle ?
Un véritable éléphant blanc désormais à la merci des populations. Exposée aux usagers et aux intempéries, l’infrastructure devient le repairées personnes peu recommandables qui opèrent régulièrement dans les environs.
Une situation plutôt regrettable, au moment où le gouvernement envisage d’orienter les étudiants vers d’autres formations adaptées à la diversification de l’économie gabonaise.