Du 17 au 24 décembre prochain, l’Université Omar Bongo vibrera au rythme de la célébration de son cinquantenaire, dont plusieurs activités sont prévues. Le recteur actuel, Mesmin Noël Soumaho a planté le décor le 17 novembre dernier.
Pionnière des universités du Gabon, l’Université nationale du Gabon, entre 1970-1971, mais devenue Université Omar Bongo en avril 1978, célèbre cette année son cinquantenaire. Son recteur Mesmin Noël Soumaho a présenté à la presse et à toute la crème des enseignants, administratifs et autres étudiants, les différentes activités prévues à cet effet, le 17 novembre dernier. Ainsi, ce cinquantenaire sera célébré du 17 au 24 décembre prochain dans l’enceinte de ce temple du Savoir.
Au menu ; les états généraux, auront lieu ce mois courant du 24 au 29 novembre. Une rencontre, selon les organisateurs, qui devrait mettre en lumière l’existence de la première université du Gabon. Il sera également question d’envisager son devenir dynamique. A cet effet, un colloque national sous le thème «50 ans d’université : histoire, bilan et perspectives critiques » se tiendra du 23 au 24 décembre. Pour le premier patron de l’UOB, Mesmin-Noël Soumaho, « nonobstant l’image qu’elle peut donner d’un milieu social uniquement voué à la contestation, aura pleinement accompli sa mission de formation des élites du Gabon». Dont des membres du gouvernement, des parlementaires et des présidents des institutions constitutionnelles.
Dans le cadre de ses ambitions, d’autres projets sont envisageables, dont la professionnalisation, la digitalisation des outils pédagogiques et la prise en compte des problématiques environnementales. Des chantiers, selon Mesmin Noël Soumaho qui sont « en phase avec la vision des plus hautes autorités du pays».
Côté histoire, c’est le 12 août 1970 qu’elle a été créée. Mais sera un an plu-tard, c’est-à-dire, le 19 avril 1971, officialisée par ordonnance. Et va devenir en 1978 Université Omar Bongo, nom du deuxième président du Gabon.
Et depuis lors, elle est répartie en plusieurs départements. Et compte aujourd’hui 450 enseignants, 35 000 étudiants et 300 personnels administratifs et Atos. Mais pour le recteur, « sa dignification symbolique ne doit pas pour autant être diluée dans de simples réjouissances ». Mais de dresser « un état des lieux de 50 ans d’histoire dans l’espoir d’impulser un nouveau départ, une refondation de l’ordre académique ».
Depuis sa création, l’UOB a connu 16 recteurs.
