La 16e édition, comme la 15e édition, de la Tropicale Amissa Bongo ne pourra pas avoir lieu cette année pour cause de la pandémie de la Covid-19. Depuis l’arrivée de celle-ci en terre gabonaise, l’impact est indéniable sur le déroulement de cette course sur le calendrier sportif mondial. Alors que d’autres compétions, à l’instar du Faso et du Rwanda se déroulent normalement.
C’est par le biais d’un communiqué que le comité d’organisation de cet événement phare du cyclisme africain a annoncé le report de la 16ème édition. Ainsi, comme en 2020, lors de la 15e journée, les Gabonais seront encore sevrés de la petite reine. Une décision motivée par la situation sanitaire mondiale liée à la propagation de la Covid-19 et des mesures restrictives prises par le gouvernement pour lutter contre la propagation de cette pandémie. Situation propre au Gabon, puisque sous d’autres cieux les compétitions se déroulent sans grands risques. Ce fut le cas du Tour du Rwanda et depuis une semaine du Burkina Faso.
Dans ces conditions, et au regard de l’’’unitulité’’ de cette compétition pour de nombreux Gabonais, il serait temps de voir dans quelles conditions envisagées la suppression pure et simple de cette compétition des compétitions internationales. Il n’est un secret pour personne que cette compétition, aux yeux de nombreux Gabonais, est une manière de jeter l’argent par les fenêtres, alors que des secteurs prioritaires en ont un grand besoin. Ce, d’autant plus qu’aucun athlète gabonais n’a pu gagner la moindre étape, encore moins un tour de cette compétition concourue avec des athlètes professionnels venus d’horizons divers. Se contentant de se discuter un trophée à leur dimension de ‘’meilleur Gabonais’’. Avec le manque de compétition, la situation devient plus qu’aggravante.
Mieux vaut jeter l’éponge que de se ridiculiser chaque année.
KD