Le personnel de l’Office national de la sûreté et de la facilitation des aéroports du Gabon (Onsfag) broie du noir, faute d’arriérées de salaires. Investi de la mission de mise en œuvre des mesures de sûreté et facilitation aux aéroports du Gabon, cette entité sous tutelle du ministère des Transports totalise ce mois de novembre 4 mois d’impayés de salaires.
A un passé récent, le personnel de sûreté avait observé un mouvement d’humeur pour réclamer son dû. Mais face à la réalité, l’employeur avait usé de tous les moyens possibles pour tenter d’apporter une réponse à la difficulté salariale des agents. Mais sans succès.
Des sources dignes de foi, le blocage de la situation viendrait de l’intransigeance du Trésor public. Celui-ci opposerait un refus catégorique de décaisser les fonds nécessaires au règlement des arriérées de salaires accumulés à l’Onsfag.
Faut-il rappeler, le gouvernement, au regard des effets collatéraux de la pandémie du Covid, avait pris l’engagement de prendre en charge les salaires des agents de l’Onsfag. Ce, jusqu’à la sortie de la pandémie, convaincu du retour à la normale de sa situation financière. Seulement, alors que les mêmes réalités persistent, « l’on peine à s’expliquer le refus de la trésorerie centrale à libérer les fonds destinés au paiement des salaires à l’Onsfag ».
Surtout que le directeur général des services du trésor y a déjà marqué son accord et signé les documents comptables autorisant le décaissement de cet argent, selon une source de l’office. Faut-il qu’un incident se produise dans le trafic aérien du fait de la précarisation des agents chargés de la sûreté de l’avion civile aux aéroports du Gabon? That’s the question.