Alors que l’affaire d’abus sexuel ayant provoqué le retour du contingent gabonais basé à Bangui dans le cadre de la mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca), continue de défrayer la chronique, voilà que le ministre gabonais de la Défense nationale est revenu sur la question lors de son audition au Parlement. Selon Moussa Adamou, « les présumées victimes d’abus sexuels n’existent pas ».
C’est la réaction du ministre de la Défense nationale qui pourra donner une autre tournure dans l’affaire dite d’abus sexuel dont seraient incriminés les casques bleus gabonais admis dans la mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca). Interrogé sur la question par les Parlementaires, le membre du gouvernement, Moussa Adamou, a indiqué que les cinq filles présumées victimes « n’existent pas ».
En effet, dès l’annonce du rapatriement des soldats gabonais, le ministère de la Défense nationale avait diligentée une enquête du 19 au 28 septembre 2021 derniers. Si les résultats de l’enquête diligentée par la partie gabonaise sont toujours inconnus du grand public, la réaction du ministre porte à croire que des fuites ont été possibles sur celle-ci. Pour ce faire, le membre du gouvernement donne pour preuve que les 5 présumées violées sont inconnues des autorités administratives locales, des ONG et des communautés religieuses, et même du bataillon.
A noter qu’une visite du président Centrafricain, Archanges, Touadéra est imminente à Libreville. Cette visite a-t-elle un lien avec cette affaire ?
