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PDS-Démission de Louis Ingongui : Pour Séraphin Ndaot, « C’est une affaire de cotisations »

Après huit années de militantisme au Parti pour le développement et la solidarité, Louis Ingongui a claqué la porte de cette formation politique le 02 octobre dernier. Il n’en fallait pas plus pour que Séraphin Ndaot, le président de cette formation politique,  traite ce dernier d’instable et de vénal.

Proche collaborateur de Séraphin, en ses qualités de Directeur de cabinet du président du Conseil national de la Démocratie, puis de secrétaire général du PDS, Louis Ingongui a claqué la porte de cette formation politique le 02 octobre dernier. Réagissant à cette démission, Séraphin Ndaot a dit tout le mal qu’il pense de son désormais ex-collaborateur, en le décrivant de militant « instable de tous les partis». En effet, avant d’arborer les couleurs du PDS, Louis Ingongui a été militant du  PDG, le parti au pouvoir puis du Cercle des Libéraux réformateurs de Jean Boniface Assélé, et même de la défunte Union gabonaise pour la démocratie et le développement de Zacharie Myboto. L’actuel président du CND, a dit ne pas regretter ce départ. Mieux, il encourage Louis Ingongui d’être un plus « stable » dans sa prochaine formation politique.

La raison de son départ est ainsi dépeinte par Séraphin Ndaot comme étant une fuite en avant. D’après Ndaot, « Louis Ingongui a préféré prendre les devants et faire de cette démission un spectacle. Il n’en aurait été autrement, car les sanctions qui pesaient sur ce dernier n’étaient pas pour atténuer la situation. Il ne souhaitait pas s’acquitter de ses cotisations, en sa qualité de Secrétaire général.  Il a protesté publiquement, malgré l’intervention des cadres du parti pour lui faire entendre raison et est sorti violemment de la salle en claquant la porte», a expliqué Séraphin Ndaot.

Séraphin Ndaot croit également savoir que Louis Ingongui, qui avait engagé  des démarches pour le règlement de 5 années d’arriérés de salaire, va bientôt avoir gain de cause sur son due de 100 millions de francs.

Fort de cette situation, ce dernier préfère partir pour ne pas avoir à se soumettre aux dispositions du parti qui exigent des cadres le paiement des cotisations.

 

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