Tout est parti d’un communiqué diffusé par l’Hôtel de ville d’Owendo, commune située au sud de Libreville, capitale Gabonaise. La municipalité a tenu à mettre à jour la mercuriale des prix des transports applicables dans cette commune. Une injonction qui n’a pas été du goût des transporteurs qui sont entrés en rébellion, au grand dam des riverains qui en paient le prix fort.
Dans un communiqué datant du 21 septembre dernier, la mairesse de la Commune d’Owendo, Jeanne Mbagou, rendait public la nouvelle grille de tarifs des clandos dans la cité. Contrairement aux prix des trajets appliqués jusqu’à cette date, les nouveaux tarifs ont été revus à la baisse, selon différentes zones, notamment : clando petro-carrefour SNI, Akournam 2-Carrefour fromager. Les tarifs de 100 francs sont de retour, tout comme ceux de 200 francs CFA. Ces prix qui avaient complètement de la tête des transporteurs. Ces derniers s’étant habitués aux propositions et à des tarifs allant de 500 francs CFA à plus.
Une décision, certes louable, mais qui a fait sortir les clandomen de leurs gongs. Ces derniers ont réagi vigoureusement en déclenchant une grève de deux jours pour exprimer leur mécontentement. Estimant être déjà soumis au paiement de taxes et à la restriction des passagers, selon les mesures des autorités, ces derniers disent avoir du mal à accepter une réduction drastique des tarifs. Les populations prises entre le marteau et l’enclume, ont tenu à donner leur point de vue. « Suite à la décision prise par la mairie, aujourd’hui la population subit les conséquences de cette décision prise sans avoir les moyens d’accompagnements. Les clandomen ont décidé de garer leurs véhicules. Les bus municipaux doivent maintenant assurer le transport et à moindre coût », a proposé un riverain.
Jusqu’à quand sera maintenu ce bras de fer ? Seul l’avenir nous édifiera.