Après avoir adhéré pour la première fois à l’ITIE, le 14 mai 2004, avant d’être suspendu en 2013 pour non-transparence dans la gouvernance des industries extractives, le Conseil d’administration de cette norme internationale a approuvé le 21 octobre dernier la ré-adhésion du Gabon à cette norme internationale de bonne gestion.
Ainsi, la ré-adhésion à cette norme internationale permettra au pays d’améliorer la transparence dans la gestion des revenus tirés de l’exploitation des ressources minières, gazières, et pétrolières. Ce, dans un contexte où le pays essaie de trouver des solutions pour tirer davantage profit de son pétrole, de son gaz et autres ressources naturelles, pour réussir sa transition énergétique et la diversification de son économie.
Pour sa réadmission, le Gabon s’est engagé à appliquer la transparence des industries extractives. « Dans un contexte particulier marqué par la double crise sanitaire et économique (…), l’Etat gabonais entend réagir par une amélioration significative de sa gestion publique. Celle-ci passe notamment par un effort accru de transparence de nos revenus et dépenses liées aux ressources extractives que nous exploitons », a indiqué le président Ali Bongo, dans une lettre adressée à l’ITIE.
En tant que membre, le Gabon sera tenu de publier les informations requises (généralement par le biais d’un Rapport ITIE) au plus tard le 21 avril 2023. Puis, en sollicitant un nouveau programme avec le Fonds monétaire international (FMI), soutenu par mécanisme élargi de crédit (MEC), le gouvernement s’était engagé à réintégrer cette initiative. Son dossier de candidature a été déposé le 11 août dernier.
Le Gabon devient donc le 56e pays dans le monde et le 27e en Afrique, à mettre en œuvre la norme ITIE.