Le personnel de l’Agence nationale des infrastructures numériques et de fréquences a lancé son mouvement d’humeur depuis le mardi 12 octobre dernier. Le personnel visiblement en colère réclame le retour de la prime de compensation qui existe depuis 10 ans, c’est-à-dire depuis le début des activités de l’entreprise. Il déplore également la baisse drastique des salaires.
Alex Bongo parti et voilà le retour des problèmes à l’Agence nationale des infrastructures numériques et de fréquences. Le personnel de cette entité sous tutelle technique du ministère de la Communication et de l’Économie numérique était réuni en assemblée générale dans les locaux de l’entreprise à Libreville. Les agents à l’issue de cette rencontre, ont décidé de lancer un mouvement d’humeur illimité, avec un service minimum. Ces derniers, visiblement en colère, réclament le paiement et le retourne de la prime de compensatrice, instaurée depuis le lancement des activités de cette entreprise.
« Nous avons lancé un préavis de grève de 8 jours en espérant que notre direction générale allait nous rappeler, nous les représentants du personnel, pour discuter et trouver des solutions ensemble. Mais jusqu’à ce jour, rien n’a été fait », s’est indigné Mathurin Bayakaboma représentant du personnel de l’Aninf.
Une attitude qui a simplement poussé le personnel a lancé son mouvement de grève « Nous sommes en grève illimitée tant que les problèmes ne sont pas résolus. On ne peut pas revenir si on ne trouve pas la lumière à nos problèmes. On ne va pas reprendre le travail », a indiqué le représentant du personnel.
