Battues à l’aller 3 buts à 1 à Luanda par les Palancras Negras d’Angola, les Panthères du Gabon étaient ont eu du répondant le lundi à Franceville. Après une première mi-temps sans grand jeu, c’est finalement à la seconde période que la rencontre prendra son tournant, par le but de Pierre-Emerick Aubameyang, rejoins 10 minutes plus tard par celui du novice, Alex Moucketou Moussounda. Après cette belle victoire, avec l’absence de certains quatuors, le ver ne serait-il pas dans le fruit, sommes-nous tentés de demander ?
Les poulains de Patrice Neveu étaient très attendus par les supporters gabonais après les mauvaises performances accumulées au cours des 3 premières journées des éliminatoires de la Coupe du Monde Qatar 2022. Surtout après la cuisante défaite essuyée vendredi soir à Luanda. Trois jours plus tard, les Panthères se sont réveillées en sauvant leur honneur bafoué à l’aller par les Palancras Negras.
Il faut dire que le staff managérial du Gabon se devait de réagir pour redonner confiance au peuple gabonais. Avec la mise sur touche de la passoir Anthony Mfa Mefui et l’absence forcée, mais salvatrice, de l’attaquant Denis Bouanga, c’est un effectif remanié qui a pu donner cette belle victoire aux Panthères gabonaises.
Une belle revanche pour les Panthères qui battent, sur la même différence de buts, leurs homologues angolais. Une victoire qui ne relance pas pour autant le Gabon dans cette course au Mondial, mais qui peut donner des enseignements au staff technique. Nul n’est indispensable en équipe nationale. L’on ne vient pas jouer en équipe nationale pour soi, mais pour le collectif, afin de granger des points qui militent pour le classement de certains dans la course aux trophées individuels. Mais, il est constaté, pour le regretter, que certains viennent en équipe nationale pour se faire bien voir, créant ainsi des clans et des groupes au sien de la tanière, au grand dam du collectif. Le tout encouragé par certains dirigeants malintentionnés.
Ce match peut être un match de référence pour la Can au Cameroun.