Lors de la célébration, en différé, de la journée dédiée aux personnes âgées, le ministre de la Santé a indiqué que des actions pourraient être menées pour interpeller les familles qui abandonnent leurs vieux parents.
Le Gabon a célébré, en différé, la journée des personnes âgées. Raison pour les ministres des Affaires sociales et de la Santé accompagnés du représentant résident de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) d’allés passer du temps avec ces gens du grand-âge au Centre national de gériatrie-gérontologie (CNGG) de Melen. «Notre action a consisté à marquer la conscience sur l’engagement du gouvernement aux côtés de cette cible vulnérable que nous prenons en charge», a déclaré le ministre des Affaires sociales.
Selon Prisca Koho Nlend qui était porteuse de kits destinés à ces personnes âgées, le gouvernement et les populations ont intérêt à s’occuper de ces personnes, de leur bien-être pour qu’elles soient dans des conditions acceptables leur permettant d’envisager ce 3e âge comme une opportunité.
Vu le nombre croissant de personnes âgées, la seule structure d’accueil dont la seule gériatrie publique de Mélen au sein de laquelle le soutien financier de l’État est jugé insuffisant pour la prise en charge des pensionnaires. Certains ayant été pour la plupart abandonnés par leurs parents, abandon d’ailleurs décrié par les membres du gouvernement. «La vieillesse n’est pas une maladie. Au contraire, la vieillesse c’est la sagesse, c’est l’expérience. C’est finalement, notre devenir donc il est important de pouvoir sensibiliser», a déclaré le ministre de la Santé.
L’OMS vient de lancer la campagne sur l’âgisme. Une campagne qui permettra de mettre une attention particulière, jusqu’au 31 octobre, aux personnes âgées. Elle touchera 47 pays africains et permettra de lutter contre les violences faites aux personnes âgées du fait de leur âge.
