Cette entreprise para-publique entreprend des démarches auprès de potentiels partenaires extérieurs. Tout comme elle initie les formations.
Qui veut aller loin, ménage sa monture. La Caistab fait sienne cette assertion, en prenant des initiatives susceptibles de booster le secteur café-cacao. Ainsi, du 30 août au 11 septembre se tient, à Libreville, un atelier de formation des torréfacteurs et de barista. Objectif: « transformer sur place le café pour une consommation locale ». Une initiative qui obéit à une recommandation de l’organisation inter-africaine de café (OIAC). Cette instance continentale recommande, en effet, la transformation et la consommation locale du café, afin de permettre aux producteurs de cette culture de mieux vivre de leur activité.
L’atelier de formation qui prend fin ce 11 septembre voit la participation des délégués venus du Togo, du Cameroun, de la RDC, de la Guinée et du Gabon. C’est une formation des formateurs.
Il faut comprendre par torréfacteur, celui qui transforme le café vert en produit consommable. Quant au batista, il est spécialisé dans la préparation et la distribution de boissons au café à base expresso.
Pour ce qui est du cacao, outre les clients traditionnels comme Lamtoro, la Caistab vient de signer un partenariat avec une startup française: Kakaomundo. But: fabriquer un chocolat de qualité à travers une chaîne de producteurs qui seront sélectionnés sur le territoire gabonais. Kakaomundo devra aussi transformer tout le cacao qui lui sera proposé par la Caistab, afin de le transformer et le vendre au Gabon.
D’autres discussions sont également entamées avec un groupe serbe spécialisé dans la transformation du café-cacao. Dans la perspective d’installer au Gabon, une entreprise de transformation de ces produits. Ce qui va exiger une production locale importante du café et du cacao.
Junior Akoma