La rentrée prochaine des classes, annoncée pour le 27 septembre prochain, risque de connaître quelques remous. A en croire le Syndicat de l’éducation nationale (Sena) qui, au cours de sa rentrée, a tenu à faire le bilan de l’année écoulée avant de relever les manquements de la future rentrée. Le syndicat a énuméré plusieurs préalables au gouvernement avant le démarrage des cours.
Le SENA exige, avant cette reprise, l’organisation des concours internes ENI et ENS ; la formation des inspecteurs du second degré ; les affections et nominations des responsables administratifs qui ne sont toujours pas connus ; la destruction des boxes dans les enceintes des établissements ; l’assurance que l’accueil des élèves soit assuré dans les bonnes conditions surtout dans les établissements nouvellement créés.
Le Sena a également relevé que les 400 salles de classes réhabilité par les autorités pour cette rentrée « ne pourra pas satisfaire la demande de plus en plus croissante à l’exemple de ces 33 309 élèves de classe de 6e qui risque de rentrer dans le cycle des effectifs pléthoriques si de nouvelles salles de classe ne sont pas livrées ». Et le syndicat de solliciter la tenue des assises de la carte scolaire aux fins de mieux orienter les investissements à réaliser pour atteindre l’objectif de 35 élèves par classe.
Tout en se réservant le droit d’entrer en grève si ces préalables ne sont pas satisfaits, le Sena appelle à la responsabilité des enseignants et des autres personnels pour la défense pour la défense de leur carrière. De quoi mettre un coup de pression sur les autorités de tutelle si elles veulent une rentrée apaisée.
