C’est dans sa villa, sise au quartier Essassa, dans le deuxième arrondissement de la commune de Ntoum, que Jean Robert Menié à franchi le pas, en se portant candidat à la prochaine élection présidentielle de 2023. L’homme qui se considère en mission commandée du Seigneur a tenu à livrer les raison de sa candidature.
Jean Robert Menié, enseignant de formation, a embrassé très tôt la carrière syndicale. Opportuniste, ce dernier a profité de cette nouvelle corde à son arc pour comprendre les rouages de la gestion du pays. Fort de cet expérience, il a pu gravir tous les échelons du monde syndical pour se retrouver au sommet du plus puissant syndicat des transports terrestres du Gabon. Devenu trop étroit dans ce costume, Jean Robert Ménié a décidé de franchir un pas de plus en faisant son entrée dans le monde politique, même s’il s’en défend, pour briquer la magistrature suprême.
Lors du lancement de sa candidature, Jean Robert Menié, au fait des réalités du pays, n’a pas manqué d’égratigner le système en place et ses nombreuses tares. Pour ce dernier : « le Gabon notre pays tant aimé poursuit sa course folle vers un avenir incertain. Il traverse aujourd’hui une zone de turbulence marquée par une faillite multiforme : faillite économique et financière, faillite sociale et faillite politique ». Une description d’un paysage bien connu des Gabonais. Pour s’arrimer au nouveau souffle qu’il compte bien insuffler au paysage politique gabonais, ce dernier n’a pas manqué de rendre un vibrant hommage aux premiers pionniers de lutte pour l’alternance au Gabon et qui sont tombés sur le champ d’honneur. Il a cité pêle-mêle : « Léon Mba, J.H Aubame Eyeghe, Pierre Mamaboundou, Oyono Aba’a, Joseph Rendjembe, André Mba Obame, Martine Oulabou, et biens d’autres encore ».
Malgré le courage de ces héros qui ont donné de leurs vies pour ce combat, le traumatisme est devenu plus aigu dans le tissu social. Le découragement, le désespoir, la suspicion, la haine, la violence, sont devenus le lot quotidien des Gabonais. Conséquence : la rupture sismique entre le peuple et la chose politique s’aggrave dangereusement de jour en jour.
Ainsi du fond des ténèbres, ces cris en souffrance sont parvenus au candidat à la présidentielle, Jean Robert Ménie. Fort de cette situation et devant la détresse des siens, ce dernier et son équipe ont décidé de ramener le Gabon à Dieu et lui laisser au contrôle.
Pour ce faire, il appelle à l’unité du peuple et à une nouvelle naissance de ce peuple. Estimant que ce qui n’a pas été fait depuis 1990 doit l’être en 2023.
Pour bien s’y atteler, Jean Robert Menié s’appuie sur un programme basé sur cinq piliers et qui se résume à : Un Gabonais ; un logement ; une école ; un hôpital et un travail. Un programme dont le candidat souhaite mettre en œuvre avec le concours des populations.
Pour terminer, Jean Robert Menié a bien spécifié qu’il n’entend pas se présenter sur une étiquette politique, mais bien syndicaliste, à l’instar de pays comme la Pologne, le Brésil où des présidents ont été issus du monde syndical.
Karl-Dhorian