Après le Fonds d’Entretien Routier (FER) de première et deuxième génération, le gouvernement a mis en place, depuis 2020, le Fonds Autonome National d’Entretien (FANER), faute de moyens financiers, l’entité a du mal à prendre de l’envol.
Le Fonds Autonome National d’Entretien Routier (Faner) a tenu son premier Conseil d’administration le 27 août dernier, en présence du ministre des Travaux Publics, Léon Armel Bounda Balonzi. Seulement voila, depuis sa création, en 2020, le Faner a du mal à atteindre ses ambitions, celles notamment de mettre en place : « un mécanisme de financement fiable et pérenne, garantissant une disponibilité immédiate des ressources et un paiement rapide et régulier des entreprises engagées dans l’entretien routier ». Sous tutelle du ministère du Budget, l’enveloppe réservé au Faner est évalué à 9 milliards de FCFA bien moins des défunts Fer 1 et 2 qui bénéficiaient d’une enveloppe de 30 milliards. Il en a été de même pour de l’Agence nationale des grands travaux et d’infrastructures (ANGTI), une autre administration budgétivore, mais sans résultats probants.
Une enveloppe consistant qui permettait aux FER 1et 2 de remplir efficacement ses missions. Quid du Faner ? Pourquoi avoir mis en place une entité et la priver des moyens ? A moins de penser que la création du Faner n’a consisté qu’à caser les amis et autres copains, sans plus.
