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Mélen : Des drogueurs pour détrousser les paisibles citoyens

La localité de Melen, dans le sixième  arrondissement de Libreville, connait depuis un temps un phénomène étrange. Une bande de personne travaillant surement  à l’hôpital psychiatrique éponyme a décidé de droguer les gérantes et certaines personnes pour les détrousser.

La localité de Mélen, dans le sixième arrondissement de Libreville, a la particularité d’abriter le seul hôpital psychiatrique du Gabon. Preuve, s’il en besoin, de la prolifération de malades mentaux dans ce coin du Gabon. Il n’est pas rare de voir, dans certains bars de ce quartier, de nombreux malades attabler sirotant des bières et autres breuvages alcoolisés, pour s’adonner après aux menaces de paisibles citoyens.

Mais depuis quelque temps, un autre phénomène a vu le jour à Melen. Une bande de personnes, d’apparences bien portantes, a pris pour habitude de droguer des gérantes de bars et des personnes nantis pour les détrousser. Un fait nouveau qui inquiète les habitants de cette localité. Ces personnes, non encore bien identifiées, entrent dans les bars et ciblent des personnes à détrousser. Une fois la cible localisée, elles vous proposent un pot à prendre. Une fois attablés, ces derniers vous introduisent des comprimés dans votre boisson. Une fois groggys et à demi conscient, elles vous soutirent des informations nécessaires sur vos comptes bancaires et Mobil-money. Et le lendemain elles iront soutirer des espèces sonnantes et trébuchantes dans votre compte. « Ce matin, je me suis réveillé avec la gueule de bois. J’ai passé une nuit à la devanture d’un bar où j’ai bu la veille avec des personnes qui sont aujourd’hui portées disparues. J’ai vérifié mon compte Airtel-money ce matin, il a été vidé de son contenu, alors que j’avais 200.000 FCFA », a indiqué une personne abusée.

Si c’est une gérante,  la bande entend que cette dernière soit seule pour reconduire le même mode opératoire. Si cette dernière mord à l’hameçon, c’est la recette journalière qui disparait et une bonne partie de la boisson. « Je n’ai pas compris ce qui m’est arrivée. Trois hommes sont entrés dans mon bar. Ils étaient les derniers clients et m’ont proposé un pot. J’ai accepté cette généreuse proposition. Je ne sais pas exactement ce qui s’est passé, mais une fois réveillé, mon bar était ouvert et la recette journalière a disparu ainsi qu’une bonne partie de ma boisson. Je me souviens seulement avoir bu la moitié de ma bière qui avait changé de goût. Je ne sais pas ce que je vais dire au patron », a indiqué une gérante de bar.

Ce phénomène gagne du terrain dans cette localité. Mais, les populations portent leurs soupçons sur les travailleurs ou personnes ayant des accès à l’hôpital psychiatrique de Mélen. Elles estiment que les drogues dont elles sont victimes ne peuvent provenir que ce de cet hôpital. Il serait temps que les autorités compétentes prennent à bras le corps ledit problème avant que le pire ne survienne.

K.D

 

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